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Boulevard
de la republique

« Le Gouvernement attend de cette revue (...) qu'elle propose la mise en place d'un Fonds Commun élargi à  tous les partenaires et à  tous les Ministères en charge de l'éducation et de la formation »

« Distingués Invités ;
Mesdames et Messieurs ;

La tenue de la présente revue sectorielle conjointe Gouvernement/ Partenaires Techniques et Financiers, qui a vocation à  consolider davantage le dialogue entre le gouvernement du Niger et l'ensemble des partenaires techniques et financiers du secteur de l'Education, intervient à  un double moment avec d'une part la fin de la mise Å“uvre du Programme de Développement Economique et Social (2012-2015) et d'autre part la fin du 1er mandat du Président de la République dont le bilan en matière d'éducation et de formation reste incontestablement la construction de 11 490 classes en matériaux définitifs, un Taux brut de scolarisation de 73,7%, un taux brut d'accès de 86,7% et l'achat et la distribution de 1601 tonnes de fournitures scolaires, posant de manière irréversible les fondamentaux de la gratuité de la scolarité dans notre pays.

La revue est l'occasion d'examiner nos efforts communs ; Elle doit nous permettre d'examiner la mise en Å“uvre du premier jalon de financement du PSEF.
Comme vous le savez, le Partenariat mondial pour l'Education et l'Agence Française de Développement ont mis à  notre disposition une enveloppe d'un montant de 100 millions de dollars, cela au vu de la qualité de notre Programme.
Après une année de mise en Å“uvre de ce Programme, le Gouvernement attend de cette revue non seulement un examen critique de ce qui a été fait, mais attend surtout qu'elle propose la mise en place d'un Fonds Commun élargi à  tous les partenaires et à  tous les Ministères en charge de l'éducation et de la formation.
En effet, sur le plan des financements, outre le Partenariat Mondial de l'Education et l'Agence Française de Développement, d'autres contributeurs ont posé des actes concrets et significatifs comme la Suisse, la Norvège, et l'Agence française de Développement qui vient d'annoncer son intention de contribuer sur un nouveau programme.
Tout en invitant les autres contributeurs, j'invite la présente réunion à  trouver un mécanisme souple, efficace et transparent permettant d'accéder aux ressources, d'alléger les procédures afin de juguler le retard dans la consommation des crédits.

Mesdames et Messieurs,
Après une année de mise en Å“uvre du PSEF, il est utile aussi de se pencher sur les nouveaux défis qui se posent au système éducatif. En effet, il y'a eu certes des résultats probants et significatifs, mais on aurait dà» atteindre notre objectif de 104 % n'eut été le taux démographique qui est sans cesse croissant.

Mesdames et Messieurs
Le Gouvernement, conscient de la place qu'occupe le Niger dans le classement de l'IDH, a mis en place un plan d'accélération de l'alphabétisation et de l'à‰ducation Non Formelle, qui vise à  enrayer l'analphabétisme à  l'horizon 2024. Cette revue devra aussi tenir compte de la création d'une université dans chaque région.
Le Gouvernement a aussi pris la mesure du retard dans la formation professionnelle et technique, d'o๠la création de 78 établissements d'enseignement secondaire technique et un Centre de Formation en Développement Communautaire par commune.

Toutes ces volontés invitent à  penser à  une révision du PSEF, à  sa mise à  jour et l'adaptation de son modèle de simulation afin qu'il prenne en compte les nouveaux objectifs et leur besoin en financement.
Loin d'être une simple formalité, la revue sectorielle est donc une nécessité qui va évaluer les performances du système éducatif et approfondir le dialogue sectoriel sur des thématiques prioritaires.

Il s'agira, plus spécifiquement, de : présenter le bilan des réalisations physique et financière des Ministères en charge de l'éducation et de la formation au titre de l'année 2015 ; analyser les performances du programme ; examiner le plan d'actions annuel 2016 ; discuter, de façon approfondie et constructive, des thématiques précises telles que l'adaptabilité du Programme Sectoriel de l'à‰ducation et de la Formation aux récentes évolutions et contingences, les modalités de mise en commun et de gestion des ressources allouées par les différents bailleurs de fonds ; discuter de la programmation 2016 du PSEF ; formuler des recommandations.

Mesdames et Messieurs,
Je profite ainsi de cette occasion pour réitérer nos remerciements à  l'ensemble des partenaires qui nous accompagnent au quotidien dans le combat pour une éducation de qualité et accessible à  tous. Pour sa part, le Gouvernement prendra toutes les dispositions utiles pour l'atteinte des différents objectifs. D'ores et déjà  des dispositions visant une meilleure coordination des activités du PSEF ont été récemment prises.
Ainsi l'ensemble du schéma institutionnel a été revisité et les attributions, la composition et le fonctionnement des instances de coordination, de pilotage, de mise en Å“uvre et de suivi évaluation ont été précisés. En outre, une cellule d'Appui à  la mise en Å“uvre et au suivi du PSEF a été mise en place pour coordonner et assurer ce Programme.

Mesdames et Messieurs,
En ce début de la mise en Å“uvre de notre programmation décennale, je fonde beaucoup d'espoir sur cette première revue qui, j'en suis sà»r, fera des propositions de recadrage, au vu des critiques et suggestions qui auront été faits.
Je ne doute pas un seul instant, qu'au regard de vos qualités et de vos compétences respectives, vos échanges seront à  la hauteur des attentes fortes du peuple nigérien qui sont : la qualité et l'accessibilité de l'éducation et de la formation.
Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la revue sectorielle conjointe Gouvernement-Partenaires au titre de l'année 2015.

Je vous remercie »

Onep